Talaş Kağıdı Kütük Pres Projesi

Ahmed yazdı:Bir yule kütüğünün bileşimine girmesi muhtemel malzemelerin belirli noktalarıyla ilgili olarak, başlangıçta belirli sayıda olasılık sıraladım, ancak bunun ötesinde, uygun "kombinasyonlar" aramanın herkese kalmış olduğuna inanıyorum. durumun çeşitli konfigürasyonları ve zaten temizlenmiş olduğu bahanesiyle şu veya bu yöne odaklanmamak.

Très honnêtement je n'ai pas vraiment d'idée sur ce que sera le futur immédiat, mais il semble quand même qu'il y ait une certaine tension sur le bois-bûche et les pellets.
Ce sera peut-être terminé le printemps prochain en fonction de l'évolution de la situation en Ukraine, ou au contraire ça aura empiré. ...
Mais ça entraine forcément une réflexion sur les sources d'approvisionnement en combustibles, pas que pour le gaz souvent cité, mais aussi pour le bois.
Sur le gaz on ne peut pas faire grand chose sauf à court terme des forages d'exploration de gaz de schiste pour au moins avoir une idée sur la ressource disponible, sur le bois il est certainement possible d'aller plus vite, a minima pour compenser la perte des imports antérieurs.

Alors est-ce que le bois-bûche peut être au moins partiellement remplacé par une bûche composite, à toi de nous le dire!

Je n'ai pas la prétention de résoudre à une échelle significative ce souci énergétique, mais entends seulement et modestement illustrer une approche "bottom up" très éloignée des illusions distillées par le médiatique Corentin de Chatelperron et ses pseudo "low tech"...
Je me contente de décrire mes essais et d'essayer de résoudre les principales difficultés pratiques, à d'autres de s'en emparer: le résultat final dépendra étroitement du nombre de vocations suscitées...

Pour en revenir au bois-bûche, et plus généralement le bois énergie, je l'inclus dans les ressources minières, puisque ce caractère renouvelable dont se gargarisent les "responsables" ne s'observe qu'à un niveau de prélèvement peu en rapport avec un éventuel basculement un peu sérieux sur ce "gisement". Il existe depuis le début de l'année une pression importante sur la collecte, mais cette dernière est peu élastique, en ce sens que même si, en première analyse, la disponibilité potentielle est présente (au moins temporairement), les structures en personnels et en matériels ne sont pas en mesure d'y répondre rapidement. La faiblesse du coût du gaz naturel avait en effet eu pour résultat de désorganiser la filière bois à son profit dans la stratégie des gestionnaires de chaufferies collectives. Il faut comprendre qu'il existe un tronc (sic!) commun dans cette ressource au caractère polyvalent (et non versatile!) et que selon la conjoncture tel ou tel usage du bois est privilégié: plaquette combustible , bois-bûche ou plaquette pour le panneau.

Ahmed yazdı:Pour en revenir au bois-bûche, et plus généralement le bois énergie, je l'inclus dans les ressources minières,

Oui, c'est là que nous divergeons...peut-être parce que pour toi comme pour moi, une cinquantaine d'années nécessaires pour reconstituer une "forêt" à partir d'une coupe, ça semble très lointain...Mais que tu n'y crois pas, alors que je pense que c'est possible.

D'où l'intérêt d'un "bois bûche" un peu composite (le plus possible!) pour "boucher les trous".

Non, mon rapport au temps est très particulier et ne rentre absolument pas dans cette considération...
C'est juste la différence entre durée de consommation et re-production* qui ne sont pas dans une proportion compatible à mes yeux, ce qi est à l'origine de l'illusion de la "durabilité" (le passé l'a amplement démontré). Sans parler des soucis climatiques qui font plus que planer sur la pérennité des forêts depuis quelques lustres...

* Tu parles de "coupe" et de reconstitution, mais un modèle de forêt très productive en bois de chauffage peut très facilement se concevoir, même à petite échelle, avec des coupes très rapprochées (voire annuelles), mais avec des prélèvements très faibles par unité de surface: ainsi la surface du capteur photosynthétique reste toujours maximale...

Ahmed yazdı:* Tu parles de "coupe" et de reconstitution, mais un modèle de forêt très productive en bois de chauffage peut très facilement se concevoir, même à petite échelle, avec des coupes très rapprochées (voire annuelles), mais avec des prélèvements très faibles par unité de surface: ainsi la surface du capteur photosynthétique reste toujours maximale...

Ce serait effectivement très bien, mais je n'ai pas noté que ce soit le modèle dominant. Des exemples?

L'application de ce modèle suppose soit pas mal de main d'œuvre (ce qui peut être simple à l'échelle individuelle), soit une réflexion sur l'optimisation de ce mode de gestion et sur l'adaptation de l'outillage. Du fait, d'une part du peu de valeur commerciale de ce type de production et d'autre part des contraintes imposée par la mécanisation des travaux forestiers cela reste une simple idée. Un changement dans la pondération des critères des rôles assignés à la forêt serait un préalable à ce que certaines surfaces lui soit consacrée. Par ailleurs, des compromis sont tout à fait possibles en panachant production de bois de feu et bois d'œuvre selon les objectifs que l'on se fixe et la surface allouée.
Nota: il serait intéressant à titre expérimental de voir ce que donnerait un mélange de feuillus comprenant du robinier et s'il est possible de contrôler son caractère envahissant au travers de ce mode particulier (les coupes rases favorisent radicalement sa prédominance du fait de ses nombreuses capacités multiplicatives et de la vigueur juvénile de sa croissance).

Je parlais plus haut de substituabilité dans les usages, mais le papier/carton dont sont faites mes bûches proviennent surtout d'arbres résineux, les feuillus aux fibres plus courtes étant moins appréciés, mis à part l'eucalyptus (cultivé massivement en Espagne où il pose pas mal de problèmes). Le bois de feu privilégie les feuillus durs, mais en temps de crise on n'est pas si regardant et une forme de compétition pourrait apparaître. Moi-même, je brûle couramment des pins divers, provenant soit des secs sur pied (en plein essor!), soit de jardins situés aux alentours de chez moi (il arrive un moment où ces arbres deviennent trop encombrants ou dangereux).

Je voudrais développer un peu ma réponse à ton intéressante question. J'ai parlé de diversité des critères d'usage de la forêt: il est clair que le cas d'une petite surface consacrée exclusivement à la production de bois-bûche ou plaquettes pour quelqu'un dont c'est le souci prioritaire ne constitue pas une généralité. Du fait que d'une part ces critères sont susceptibles d'évoluer, parfois rapidement, et que d'autre part le temps de la forêt implique des choix initiaux peu modulables ultérieurement, une bonne approche consiste à chercher à remplir plusieurs objectifs simultanément, sachant que quelques inflexions en cours de route seront possibles.
Une forêt mélangée, tant au niveau des essences que des âges offre cette possibilité tout en ayant une résilience plus grande aux aléas climatiques et circonstanciels, c'est ce que défend l'association ProSylva. Certes, c'est plus compliqué à exploiter que les forêts industrielles, mais c'est aussi beaucoup plus plaisant et la biodiversité qui s'y observe procure un agrément de plus...

Euh question bête pour Ahmed : tu penses que ta presse fonctionnerait avec des déchets de tonte ?

Parce que j'ai quelques centaines de kg de déchets de tonte par an...enfin un peu moins cette année (comme beaucoup de monde)

Rigolez pas : certaines chaufferies fonctionnent avec de la paille...voir des céréales !

Les déchets de tonte font clairement partie des substances utiles au sol et qui ne devraient pas servir de combustible. Théoriquement, ce serait évidemment possible (certains le font), mais l'intérêt intrinsèque est mince.
Indépendamment de la substance considérée, il faut aussi prendre en compte son circuit: dans le cas du papier/carton, il s'agit d'un circuit long qui ne dépend en rien de l'utilisateur final qui ne l'achète qu'indirectement (ce n'est jamais l'emballage qui est souhaité, mais son contenu), à lui de trouver un usage qui lui convienne; dans le cas du gazon ou de branchages, le producteur devrait se considérer comme générateur de matière première qui est une ressource et non un déchet.

D'accord avec l’agrément du sol : mon vieux Stiga Park de 1994 est équipé de lames de mulch...les lames de coupe je les ai mais je ne les ai jamais montées...

Sauf que la plupart de mes voisins (et des autres humains tondeurs de pelouse...à pas confondre avec les brouteurs hein Macro !) ne mulchent pas...ils font un gros tas dégueux de tonte au fond du jardin (qui dans certains cas extrême pourrait même faire du méthane...catastrophique donc pour le climat)...ou pire ramènent les déchets à la déchèterie (qui en font je ne sais pas quoi à coup de 45 tonnes à des dizaines ou des centaines de km pour les valoriser...Bravo le bilan carbone !)

Leur pelouse n'est pas plus moche que la mienne ! Donc ça ne doit pas influer beaucoup...

Donc je pense que c'est une piste à sérieusement explorer...après il faut voir la production d'un are de pelouse en matière sèche donc en kWh par an...j'ai pas les chiffres en tête mais je me rappelle que la pelouse est un des meilleur méthanogène facilement accessible donc biçme atığının enerjisi doğrudan yanmada oldukça ilginç olmalı!

Pourvu qu'on sache les compacter assez bien : et ça c'est ta partie du job

Concernant la ressource papier/carton : tout dépend comment tu "consommes"...oui c'est un déchet mais ta production propre ne suffira probablement pas à te chauffer tout un hiver je pense...sauf si tu fais 3 commandes Amazon par jour...ce qui m'étonnerait dans ton cas !

Cela fait 15 ans que j'ai une étiquette STOP PUB sur ma boite aux lettres...

De plus le papier/carton se recycle tout de même assez bien...en bilan global il serait vraiment très difficile de dire de la pelouse ou des papier carton qui est le meilleur mais j'ai déjà mon idée...