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Ukraine: la Russie confirme le début d’un retrait militaire

Le Kremlin évoque un « processus normal » et dénonce « l’hystérie » occidentale sur une supposée invasion imminente de l’Ukraine par Moscou.

Temps de lecture: 2 min

Le Kremlin a confirmé mardi le début d’un retrait des forces russes stationnées près des frontières de l’Ukraine, évoquant un « processus habituel » et dénonçant « l’hystérie » occidentale sur une supposée invasion imminente de ce pays par Moscou.

« Nous avons toujours dit qu’après l’achèvement des exercices (…) les troupes retourneront dans leurs garnisons d’origine. C’est ce qu’il se passe là, c’est le processus habituel », a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Selon lui, Moscou à l’avenir organisera d’autres « exercices dans toute la Russie » car « c’est notre droit d’organiser des manœuvres sur notre territoire partout où nous le jugeons approprié ».

Alors que les Occidentaux, et les Etats-Unis en particulier, ont averti à plusieurs reprises d’une invasion imminente de l’Ukraine par la Russie, M. Peskov a dénoncé une « campagne absolument sans précédent visant à provoquer des tensions. C’est le genre d’hystérie qui ne repose sur rien », a-t-il lancé.

La Russie a ordonné mardi le retour dans leurs garnisons d’unités déployées près de la frontière ukrainienne, un premier signe de détente, leur présence laissant craindre depuis des semaines une attaque contre l’Ukraine, sur fond de tensions russo-occidentales.

Moscou, qui a toujours nié toute velléité guerrière, se dit à l’inverse menacée par l’expansion des moyens de l’Otan en Europe de l’Est et réclame des « garanties de sécurité », notamment l’assurance que l’Ukraine n’adhérera jamais à l’Otan et que l’Alliance éloigne ses infrastructures militaires des frontières russes.

Ces exigences ont été rejetées par les Occidentaux, qui ont proposé en échange des pourparlers sur d’autres sujets comme le contrôle des armements, les visites réciproques d’infrastructures sensibles ou des discussions sur les craintes russes en matière de sécurité.

 

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26 Commentaires

  • Posté par Buchin Stephan, mardi 15 février 2022, 14:06

    Il fait bien de se calmer avant qu'on ne ruine son pays dont le PIB n'atteint même pas celui de l'Italie.

  • Posté par MAESEN Jean-Luc, mardi 15 février 2022, 15:45

    Le PIB est une chose certes, l'importance de la population en est une autre... Mais l'Italie ne dispose pas d'un nombre aussi élevé d'ogives nucléaires (ni personne sur ce point particulier d'ailleurs)... Et certainement pas d'une armée aussi importante ou aussi "fortement" équipée, ni d'un dirigeant aussi malfaisant et dangereux que Poutine.

  • Posté par Corbiaux Thierry, mardi 15 février 2022, 13:48

    Les chef d'Etat occidentaux se montent la tête. En conséquence la presse se doit de bouger et écrit ces histoire. ....et tout le monde croit au pire. Au bout du compte, Monsieur Poutine, annonce la fin de manœuvres que l'armée avait planifiées. On peut en rire.

  • Posté par MAESEN Jean-Luc, mardi 15 février 2022, 15:34

    Si ça vous donne envie de rire, tant mieux pour vous, et grand bien vous fasse. En attendant, personne d'autre n'a envie de rire, surtout pas les ukrainiens...

  • Posté par Staquet Jean-Marie, mardi 15 février 2022, 13:16

    Eric Bastin: "la preuve incontestable d'un plan d'offensive allemande prévue le 17 est tombée par accident aux mains des Belges à Maasmechelen. Cette offensive a-t-elle eu lieu ?" >>>> Mais justement, ici, on nous parle de preuves incontestables depuis des semaines! Et jusqu'à hier encore. Peut-on en voir une seule? On en est au point où les journalistes ne les demandent même plus. Les gouvernements disent, les journalistes écrivent... N'est-ce pas très... russe (justement) comme mode de fonctionnement?

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