Précisément, le solaire peut être une aide précieuse pour les pays émergents (et elle l'est). Donc y'a vraiment pas de problème de ce côté-là... Mais faudrait voir à ne pas tout mélanger, tu parlais des Allemands? Pas si vert que ça? Je ne peux que te conseiller de mieux te renseigner. Ton article d'un "invité blogger" annonçant le doublement du prix du kWh en Allemagne, c'est du bidon (et vraiment pas sérieux!)
....pffff, les Allemands? Y sont très bien, mais anxieux, les plus grands coupeurs de cheveux en quatre d'Europe après la Russie? Ils ne se la laissent pas conter!!! (Ah non, comme coupeurs de cheveux y'a aussi les Hongrois et les Croates...M'enfin bref...cessons les clichés!
MAIS, si il y a bien un pays au monde où le pessimisme autour du photovoltaïque n'est pas de mise, c'est bien l'Allemagne. A elle seule la patrie de Goethe
compte 26,% de l'énergie photovoltaïque totale produite dans le monde entier! C'est GIGANTESQUE (l'Europe compte environ 70% de l'énergie photovoltaïque totale produite dans le monde)
L'important n'est pas là, il faut voir ça au niveau des utilisateurs, il s'agira d'observer l'évolution des coût du kWh et prix de vente du Wc. VS rendement (le système a voulu de "
teklifler"VS"
uygulama" en veux-tu en voilà...et bien au final le serpent se mordans la queue, cela profite aux EnR) Les Allemands sont très bons dans l'optimisation avec une moyenne de 0,68 kWh/Wc/an (ce qui est exceptionnel au vu des conditions d'ensoleillement...) Et aussi très bons dans l'efficience énergétique.
L'électricité photovoltaïque la moins chère en Europe est en Allemagne, avec env. 0,11 ct kWh (de mémoire entre 0,11 et 0,17ct), si ces coûts venaient à doubler, ils survivraient...
Mais je ne vois pas comment, c'est statistiquement et mathématiquement guère la tendance actuelle. Plus sûrement on verra l'électricité d'origine nucléaire, doubler, tripler puis quadrupler à terme avec pour causes:
a) raréfaction de l'uranium,
b) instabilité politique dans les pays extracteurs,
c) coût pharaonique du démantèlement des centrales, Tchernobyl et Fukushima inclus,
d) coût grandissant du stockage des matière radioactives,
e) sites de toute centrale accidentée ou non qu'il faudra décontaminer, si tant est qu'on y parvienne un jour....
f) concurrence grandissante du renouvelable, qui lui n'est pas soumis à tout ces problèmes et dont le rendement ne cesse de s'améliorer!
g) avec en ligne de mire le développement inéluctable du solaire thermique, permettant de répondre efficacement au "facteur de charge", tel que le fait aujourd'hui le nucléaire... et subsidiairement dans le nord ce dernier point;
h) qui va répondre à la même problématique de "facteur de charge", le stockage du surplus d'énergie renouvelable, stocké sous forme d'hydrogène dans du gaz naturel "vert")
PS: @Ahmed tout-à-fait, et comme ce n'est pas dans les priorités de changer de système, la priorité étant le déficit budgétaire, c'est pas près de s'arranger. Néanmoins avec la montée en puissance du solaire, l'alibi énergétique tombe en flèche.