Talaş Kağıdı Kütük Pres Projesi

Bien reçu.Superbe, bravo! Mais ce serait bien que nous montres le produit fini! Ce n'est pas vraiment un point de détail....
Personnellement, je doute aujourd'hui de l'intérêt de la filière papier/ carton "classique" qui après de multiples étapes finit chez nous dans des containers à destination de la Chine ou de l'Inde.
Soit on recycle sur place, c'est déjà le cas et ça me semble à promouvoir y compris avec des subventions, soit la filière énergétique(incinération avec valorisation énergétique ) s'impose.
Ce n'est pas parce que les cargos chinois repartent " à vide" de leurs livraisons en Europe qu'il faut à tout prix les remplir avec nos "déchets".

Le produit final verra bientôt le jour et j'en publierai les photos... promis, juré, tükürmek!

Le "déchet" le plus préoccupant à mes yeux, c'est la perte de sociabilité. certes, il est peu visible et encore moins dicible, car son évanescence faut partie du symptôme ("La société n'existe pas", dixit miss Thatcher). La darmanisation de la gouvernance est un signe qui ne trompe pas l'observateur un peu attentif. Que les gens reprennent la main, même sur ces simples questions triviales, représente un effort pour lutter contre la désintégration sociale et m'apparait bien plus urgent que de se donner un nouveau maître...
Un marché de très grande proximité pour les bûches "manufacturées" à des prix abordables et, idéalement, pas de marché du tout avec des échanges collaboratifs libres, mais si possible auto régulés collectivement, voilà ce que je souhaite promouvoir et je suis conscient que c'est ambitieux. "Se réapproprier son quotidien" est le slogan qui pourrait résumer la démarche (mais pourquoi la résumer? ).

Edit: j'oubliais en ce qui concerne l'usage d'un additif adhésif, je ne compte pas user de farine, qui est un produit alimentaire. Dans le carton ondulé, il y a un peu de colle à base de fécule qui peut améliorer la tenue des briques. Ce n'est toutefois pas si critique, car la destination de ces produits ne suppose pas des manipulations multiples et une longue durée de vie...

Pas mal d'activités diverses et urgentes ont remis à une date (légèrement) ultérieure la finition et l'aménagement dans la serre, mais ce n'est que partie remise et d'autre part ça ne m'empêche de réfléchir au process de production, bien au contraire.
De ce point de vue, l'important n'est pas tant les performances d'un appareil (en l'occurrence la presse) considéré isolément que la cohérence logique de l'ensemble de la chaîne productive*.
J'ai commencé à réfléchir au meilleur procédé pour obtenir de la pulpe de cellulose, condition requise pour une bûche de qualité optimale. Après avoir passé en revue les divers procédés des "confrères", je constate qu'ils se partagent entre ceux qui usent d'une "turbine" rapide montée généralement sur une perceuse et ceux qui optent pour un malaxage "doux", mais lent, du type bétonnière. Dans le premier cas, l'efficacité repose sur l'inertie du mélange aqueux par rapport à la vitesse périphérique de l'outil, dans le second, c'est la durée qui finit par défibrer les papiers/cartons; tout ça me semble assez gourmand en énergie du fait que les parties à dissocier sont entrainées par l'outil et la voie à suivre m'apparaît comme devant empêcher cet effacement de la matière devant l'outil (notons que ces appareils sont initialement conçus pour mélanger des produits poudreux ou des granulats fins en solution aqueuse et non à les émietter). Dans des broyeurs classique, les couteaux rotatifs viennent s'entrecroiser avec des contre couteaux fixes et la matière se trouve ainsi fortement contrainte: l'extrapolation à mon usage me fais pencher pour un malaxeur portatif à deux fouets tournant en sens opposés, à la fois souple et efficace, réduisant le temps et l'énergie nécessaire au but poursuivi (le défibrage fin) puisqu'il contraint la matière au lieu de se contenter de l'agiter; l'autre avantage de ce système contre-rotatif, c'est qu'il élimine tout effet réactif pour l'utilisateur, ce qui est confortable...
Cependant, une première fragmentation avant cette étape semble incontournable. La "littérature" à ce sujet n'est guère satisfaisante, puisque les solutions proposées sont assez énergivores et produisent pas mal de poussières tout en restant laborieuses; il faut reconnaître que le papier et le carton sont des matériaux mécaniquement très solides (il paraît qu'on en fait même des emballages! ). C'est pourquoi je me propose de réaliser cette opération après trempage, en voie humide donc, puisqu'ainsi la résistance devient très faible. J'imagine un cylindre munis de dents en sa périphérie, lesquelles passent entre un peigne fixe et incliné vers le bas (cette dernière caractéristique pour éviter le bourrage). Une manivelle manuelle d'un côté et une petite masse inertielle de l'autre devrait permettre un fonctionnement doux (sur cette base une petite motorisation peut aussi éventuellement s'envisager, le cas échéant ). Je commence à rassembler les composant associés à ce projet...
Pour résumer, dans l'idéal, le process commence par un trempage dans un grand baquet (grand pour pouvoir mieux contrôler la régularité du produit final), suivi d'une dilacération grossière, avant le malaxage fin, pour finir avec le pressage proprement dit...

* C'est important dans l'optique d'une duplication du procédé à une échelle plus importante, mais ça le reste à mon modeste niveau, d'un point de vue conceptuel.

Ahmed yazdı:J'ai commencé à réfléchir au meilleur procédé pour obtenir de la pulpe de cellulose, condition requise pour une bûche de qualité optimale. Après avoir passé en revue les divers procédés des "confrères", je constate qu'ils se partagent entre ceux qui usent d'une "turbine" rapide montée généralement sur une perceuse et ceux qui optent pour un malaxage "doux", mais lent, du type bétonnière.

Je vais dire n'importe quoi, mais c'est pas grave!
Pour l'étape 2, hachage après trempage, as-tu essayé un truc style hachoir à viande? Ca ne marche peut-être pas du tout, je n'en sais rien.
En tous les cas c'est pas cher et ça fonctionne à l'huile de coude dans la version la plus basique:
https://www.chausson.fr/lp/769412-1?bs= ... fluxcenter

Dans ce cas précis, l'orifice très étroit est incompatible avec l'objectif de réduction drastique de taille et sur le principe, on est sur un dispositif hacheur à lames/contre-lames sans jeu, alors que je cherche à réaliser quelque chose de "flou", au sens où un espace entre lames et contre-peigne peut exister, puisque la matière est molle et offre peu de résistance. Ce point permet d'envisager une construction plus "rustique", ce qui n'est pas pour me déplaire...

On est bien d'accord, mais à une échelle "moyenne", cette seconde étape ne peut décemment s'envisager de façon manuelle... D'autant plus que ça n'implique pas une débauche technologique du fait du peu d'énergie requise.

J'en ai effectivement vu certains utiliser une bétonnière, matériel qui possède l'avantage d'être très répandu et bon marché (mais pas les pétrins!)... Cependant les temps de malaxage sont importants du fait du peu d'efficacité dans cette utilisation spéciale et pour lequel l'appareil n'est pas originellement conçu. Pour moi, j'en reste, pour le moment, à deux options: soit un malaxeur rapide (comme la perceuse munie d'un "mixer" rustique [en fait une lame légèrement vrillée]), soit un malaxeur plus lent, mais qui "coince" les parties solides jusqu'à les dissocier finement. Un malaxeur à deux pales contre-rotatives correspondrait vraisemblablement à cet objectif dans des temps réduits.

Avant une installation définitive, encore un nouvel essai de pressage (modeste: 2 briques!) qui révèle un souci dans la phase d'extraction: j'avais déjà signalé que lors de celle-ci l'ensemble tige-bielle n'était plus guidé; jusqu'ici ça se passait bien du fait de l'effort très limité. Mais ce matin, la bielle s'est mise en travers vers l'avant, ceci du fait d'un angle initial particulier visant à favoriser le coincement de la barre de poussée ( je rappelle que le point d'application de cette poussée est très peu excentré, ce qui justifie cette disposition).
Il me faut donc impérativement limiter le débattement de cet ensemble vers l'avant. Je prévois donc de fixer un petit galet sur le bras de poussée qui viendra en butée sur une barre transversale munie d'une piste de la dimension adaptée à la (faible) course du bras, lequel est corrélé au débattement du levier... J'avais prévu d'effectuer cette modification aujourd'hui, mais l'adaptation d'un premier galet ayant échoué, j'ai du refaire une nouvelle pièce pour arriver à mes fins. Ce contretemps m'a empêché malheureusement de réaliser la piste du galet, mais ce n'est que partie remise et ce n'est pas le plus difficile...
J'ai déjà mis du papier à tremper pour tester tout ça...